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FINANCEMENT DE PROJETS DE DEVELOPPEMENT DURABLE EN INDE

Fiches individuelles
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Période : 2018-2019
Montants en CHF

 

 




K E C H A L A
Programme de développement d'une zone tribale autochtone
Population aborigène impactée : 2500 personnes, 4 villages
Ethnie autochtone "Paraja". District de Koraput. Etat d'Orissa. Inde
Responsable : M. Pranjal Jauhar, Auro Mira Service Society, New Delhi, Inde.
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P R O J E T - D E - P E R E N N I S A T I O N

2) PROTECTIONS D'ARBRES RESISTANTES AU BETAIL (kcl18-2)
Financé en 2018
(rapport en bas de page)

Coût de la protection par plant par an : 70 INR / 1.22 CHF

Pour 2'000 plants : 140'000 INR / 2'435 CHF

TOTAL CHF 2'435
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Descriptif

En 2013, le pourcentage de perte de jeunes plants était de 80%. Nous avions testé des protections durables avec support en métal et grillage. Mais de nombreuses installations ont été dérobées et cette option n'impliquait pas assez les villageois .

Depuis 2014 nous récompensons les propriétaires d'arbres en leur donnant une rémunération. En 2018, celle-ci sera de 70 Roupies (1 Fr) par plant vivant et en bonne santé au bout d'un an. Les protections traditionnelles sont confectionnées avec des broussailles épineuses et leur entretien régulier permet ainsi de préserver leur efficacité.

Cette option a fait ces preuves et le taux de perte est descendu à 30% et cumule en plus de nombreux avantages : responsabilisation des villageois, implication dans la plantation et  rémunération pour leur travail.

Afin de perpétuer cette réussite nous avons besoin de financer ce programme jusqu'à ce que les nouvelles plantations arrivent à maturité et parviennent à une taille suffisante pour résister aux agressions du bétail. En général sauf aléa climatique particulier, cela prend 3 à 4 ans. Avec les récoltes, les habitants pourront diversifier leur alimentation et leurs sources de revenus (+30% en moyenne en 2017, soit 1'250 Roupies ou 20 Fr par mois en plus).

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Rapport :

Les projets de plantation, de protection des plants et d'irrigation sont bien rodés et parfaitement gérés par notre partenaire local avec qui nous collaborons depuis longtemps pour préserver l'environnement écologique du lieu en freinant l'érosion des sols.

En 2018, la 2ème récolte de noix de cajou sur les arbres plantés en 2012 a été de 10 tonnes. Elle a rapporté aux 50 familles de villageois s'étant fédérés pour cette activité quelques 11'000 Fr, soit 220 Fr. chacune. Les familles ont aussi planté des arbres dans leurs arrière-cours et ont pu récolter environ 15% de la récolte globale en sus. Ces revenus permettent d'améliorer l'autonomie des villageois qui peuvent ainsi s'investir dans des pratiques d'agriculture autosuffisante. C'est un progrès concret réel, même s'il reste encore beaucoup à faire. Leur revenu moyen se situe entre 1.50 et 4 Fr / jour.

Afin de consolider cette autonomie naissante, l'implantation d'une unité de traitement des noix est à l'étude. Au préalable, quelques villageois volontaires devront suivre un apprentissage dans une unité de traitement de la ville voisine.

Il aura fallu des années pour convaincre les villageois de modifier leurs activités dans leur intérêt. Nous sommes heureux de noter que dorénavant l'initiative vient d'eux-mêmes. Cette réussite dans le développement d'une activité économique locale permet aux jeunes d'envisager plus aisément un avenir sur place. Pérenniser la présence locale des tribaux sur le site rural est important pour éviter un exode qui se révèlerait catastrophique dans la société indienne urbaine compte tenu de leur ethnicité visible.

Le gouvernement local a achevé de construire la route d'accès au site. Quelques villageois ont acheté des tuk-tuk (tricycle motorisé transporteur de passagers et de marchandises) pour faire le taxi. Afin de rationaliser leur agriculture, d'autres villageois se cotisent pour louer des tracteurs pour les labours.

Galerie de photos 2018, colonne de droite.

 

 

Fiche avec photos :


Galerie de photos :

- galerie 2018

- galerie 2017

- protections 2015

- protections existantes