L I B A N
Camp de réfugiés de Qob Elias, Plaine de la Bekaa
ONG locale : "Association SAWA for development", Bekaa
Responsable : Mme. Nawal Mdallaly
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RESILIENCE ET AUTONOMISATION DE 30 FEMMES (lib16)
Programme sur 11 mois
Partiellement financé en 2016, réalisé en 2017
La partie de formation en droits initialement prévue à été retirée par manque de financement. Seule la formation artisanale a pu être réalisée (voir budget révisé version 2 correspondant à droite).
FORMATION ACTIVITE GENERATRICE DE REVENUS
- Confection de vêtements (3mois) : 12'013 USD > 12'829 CHF
- Raccommodage de vêtements (3 mois) : 10'913 USD > 11'619 CHF
- Recyclage de déchets en objets utiles (6 mois) : 16'775 USD > 18'068 CHF
SOUS-TOTAL DES ATELIERS = 39'700 USD > 42'515 CHF
Apport de l'ONG locale en fonds propres 10% : USD 3'970
Frais divers et imprévus 5% : 1'985 USD > 2'184 CHF
Frais de gestion Ushagram Suisse 12% : 4'978 CHF
TOTAL CHF 46'465
Budget v2 détaillé à télécharger >>> colonne de droite >>>
La partie de formation en droits initialement prévue a été retirée
pour réduire les coûts en fonction des fonds collectés.
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(rapport de réalisation, plus bas)
Descriptif
Le nombre de réfugiés syriens dans le monde dépasse les 4 millions (1/6ème de la population syrienne). Le Liban (pays de 4 millions d'habitants) accueille 1,7 millions de réfugiés (dont 400k palestiniens), soit 40% de sa population en plus. Sur la totalité des réfugiés syriens, 75% sont des femmes et des enfants. Beaucoup font face à un double traumatisme : la douleur d'avoir perdu ou d'être séparées de leurs familles et la détresse de vivre seules en exil.
Dans la plaine de la Bekaa, les femmes réfugiées syriennes peinent à joindre les deux bouts dans un environnement inconnu et parfois hostile, elles sont dépendantes de soutiens et d'aide divers, vulnérables, elles sont souvent victime de harcèlement et d'humiliation. Malgré les conflits, les horreurs et les violations des droits de l'homme qu'elles ont fui en Syrie, elles sont motivées et déterminées à se reconstruire et se sortir de leur misère.
Ce programme de formation a 2 objectifs : 1) renforcer les capacités de résilience de ces femmes victimes de stress et de traumatismes résultant de la guerre, souvent de violences sexuelles, en les sensibilisant à leurs droits et leur donnant les outils pour se défendre et se protéger ; 2) leur donner des formations pratiques leur apprenant des activités génératrices de revenus. Elles deviendront plus autonomes économiquement, ce qui aura également un effet bénéfique sur leur famille.
Ainsi renforcées dans leur dignité et leur sécurité, elles participeront plus activement à la reconstruction du tissu sociétal à l'intérieur des camps. L'implication des autorités publiques locales faisant partie intégrante de la démarche, nous pouvons nous attendre à ce que cette action entraîne aussi une meilleure compréhension et une meilleure intégration des réfugiés parmi la population locale.
Le programme de formation s'adresse dans un premier temps à 30 femmes entre 25 et 45 ans du camp de Qob Elias dans la plaine de la Bekaa.
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RAPPORT DE REALISATION
Nous avons rendu visite aux bénéficiaires du projet en janvier 2018.
Le projet, financé en 2016, a été réalisé en 2017.
Les femmes, nous ont montré une sélection des travaux qu'elles avaient réalisés, constitués majoritairement de napperons, de châles, de couvre-lits, de housses de coussins, de sacs à main et de pochettes diverses, de sacs de commissions, d'étuis décoratifs, de bonnets et d'écharpes. La plupart des objets était assez fins et délicatement réalisés.
A l'issue de la formation, l'association Sawa les a encadrées pour vendre leur production sur le marché local et lors d'une foire artisanale. Ce soutien continue jusqu'à aujourd'hui, l'association étant en contact fréquent avec les camps des bénéficiaires.
Les femmes rencontrées nous ont fait part de leur fierté d'avoir pu développer leurs compétences, servant entre autres à adapter les vêtements usagés qui leur sont donnés à la taille et morphologie des membres de leurs familles.
L'une d'elle, dans son camp, nous a montré comment elle adaptait la taille d'un pantalon. Celle-ci est l'une des récipiendaires des trois machines à coudre utilisées pour la formation. Elle a d'ailleurs déjà commencé à transmettre ses compétences aux autres femmes du camp, que nous avons rencontrées dans sa tente. Une autre d'entre elle, leader du camp de Majdal Aanjar, soutient à elle seule les deux familles de ses neveux portés disparus. La machine à coudre lui permet de générer les revenus nécessaires pour remplir sa lourde responsabilité.
Cette visite a aussi été l'occasion d'entendre directement le besoin de ces femmes. Quasiment toutes ont exprimé le besoin d'apprendre l'anglais et l'informatique de base, connaissances incontournables aujourd'hui.
Le directeur a alors proposé de rechercher un financement de cours d'anglais et, possiblement d'alphabétisation arabe. Nous avons proposé d'animer ces formations à tour de rôle dans les tentes des bénéficiaires, en y invitant les autres participantes du campement intéressées. Par son caractère social, cette initiative permettrait également de renforcer la cohésion et l'implication des bénéficiaires. Un projet sur cette base sera soumis en mars 2018.
GALERIES DE PHOTOS : COLONNE DE DROITE >>>
AUTRES DOCUMENTS
Les documents et rapports soumis par l'ONG partenaire, telles les feuilles de présence signées sont à disposition (en arabe et anglais).
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